Il existe plusieurs techniques pour avoir un beau jardin naturel et plein de vie : compostage, paillage, entretien… Vous trouverez les réponses à vos questions sur cette page.

Depuis le 1er janvier 2019, l’utilisation et la conservation de produits phytosanitaire sont interdites. Vous pouvez rapporter vos produits restants en déchèterie.

Il existe des techniques pour jardiner sans pesticides, vous trouverez un guide détaillé en cliquant ici.

Le compostage

À quoi ça sert ?

Le compostage est une solution simple pour réduire une partie de ses déchets, au lieu de les jeter. De cette façon, je recycle moi-même mes déchets organiques en les transformant en fertilisant pour enrichir le sol de mon jardin.

Comment ça marche ?

Mettre dans son composteur ses déchets de cuisine et/ou de jardin. Penser à bien aérer en remuant et après quelques mois, grâce à l’action des animaux, des insectes décomposeurs et des micro-organismes, vos déchets se transformeront en une terre foncée : le compost.

Pensez à bien placer votre composteur pour qu’il soit facile d’accès et mettez-le sur la terre.

Pour les déchets que vous mettez dans le composteur, respecter un équilibre carbone/azote :

 

Pensez à aérer en mélangeant les nouveaux déchets au reste pour que les organismes puissent mieux agir sur la décomposition de vos déchets, cela permet aussi d’éviter les mauvaises odeurs qui pourraient venir en laissant les déchets en décomposition sur le dessus. Il faut aussi vérifier que le compost ne soit ni trop humide, ni trop sec.

Comment l’utiliser ?

Le compost est mûr lorsque vous n’arrivez plus à identifier les déchets (sauf certains plus longs à se décomposer comme les coquilles d’œuf par exemple). Avant sa maturité, vous pouvez l’utiliser comme paillage en automne. Mûr, vous pouvez l’utiliser comme engrais, mais il vaut mieux ne pas l’utiliser pur, il est préférable de mélanger 1/3 de compost avec 2/3 de terre.

Pour plus d’information, allez sur le guide pratique « mon jardin malin » en cliquant ici.

Se procurer un composteur ?

Les habitants de la CCKB, qui le souhaitent, peuvent se procurer un kit de compostage en déchèterie : 15 € (pour le 340 L en plastique) ou 20 € (pour le 560 L en plastique et le 600 L en bois). Le kit comprend : un composteur, un brass’compost, un bio seau et un guide.

Le paillage

Laisser la terre à nu n’est pas conseillé. Au printemps et en été, le paillage permet de limiter les herbes indésirables tout en nourrissant la terre lorsque celui-ci se décompose. Et en automne et hiver, cela permet en plus de protéger du froid et des intempéries. Pensez donc à vos feuilles mortes tombées à l’automne, à votre tonte de pelouse ou aux branches que vous avez coupées (une fois broyées) qui feront un très bon paillage !

Le paillage au naturel : des avantages et des conseils

Pour plus d’information, allez sur le guide pratique « mon jardin malin » en cliquant ici.

Les amis du jardinier

La faune et la flore sont très utiles au jardinier, on les appelle les auxiliaires. Des plantes qui attirent ou font fuir, aux animaux prédateurs ou pollinisateurs, chacun joue un rôle !

Les animaux auxiliaires du jardin

  • Les décomposeurs : bactéries, champignons, cloportes, lombrics… Sont indispensables à la fertilité du sol. Ils décomposent feuilles mortes et autres en matière organique, ils aèrent et ameublissent le sol.
  • Les insectes pollinisateurs : abeilles, bourdons, papillons, syrphes… Participent à la reproduction des plantes en butinant. 80 % des espèces végétales dépendent de la pollinisation des insectes.
  • Les prédateurs : coccinelles, oiseaux, hérissons… Faire de la place aux espèces prédatrices aidera votre jardin à lutter contre divers parasites et indésirables.

Pour les inviter à venir dans votre jardin, vous pouvez leur fabriquer un gîte ! Retrouvez, ci-dessous un document regroupant plusieurs gîtes que vous pouvez installer dans votre jardin : Livret auxiliaires Eau et rivière de Bzh

Les plantes auxiliaires du jardin

Dans le jardin, nombre de plantes, en plus d’être jolies, vont aider le jardinier à lutter contre certains ravageurs et ou parasites.

Les plantes mellifères (riche en nectar) vont attirer les insectes pollinisateurs. Les plantes qui ont une odeur forte telle que les aromatiques, vont éloigner certains animaux indésirables. Ci-dessous, quelques exemples de plantes qui peuvent aider dans votre potager :

  • La menthe verte ou poivrée : Repousse les pucerons noir, les acariens, la piéride du choux.
  • Le souci : Attire les syrphes (dont les larves se nourrissent de pucerons). Eloigne les mouches blanches et les doryphores.
  •  La capucine : Attire les pucerons, ce qui protègera vos autres plantes.
  •  Le fenouil : L’odeur repousse les limaces.
  •  La lavande : Attire les pollinisateurs, les coccinelles et les oiseaux. Eloigne les fourmis, limaces, escargots et pucerons.
  •  L’œillet d’inde : repousse le nématode des tomates, les pucerons et la mouche de la carotte.
  •  Le thym : Eloigne les pucerons et la piéride du choux.

Des recettes pour mon jardin

Le purin d’ortie :

En plus d’être un excellent engrais, le purin d’ortie régénère le sol, fortifie et vivifie les plantes et les protège des pucerons et des maladies.

C’est une technique respectueuse de l’environnement et économique !

La recette du chef :

  • Hacher grossièrement 1 kg d’orties bien vertes, non montées en graine, pour 10 litres d’eau.
  • Laisser macérer dans un récipient fermé pendant 8 jours.
  • Filtrer au tamis ou avec un tissu.
  • Stocker le purin, au frais, dans le récipient de votre choix (bouteilles, bidons…).

Utilisation :

Le purin d’ortie est très concentré et ne doit jamais être utilisé pur :

  • Diluer à 20 % en arrosage une fois tous les 10 à 15 jours, dans les sillons avant semis, et trempage des plants avant installation.
  • Diluer à 5 % en pulvérisation sur toutes vos plantes, tous les 10 à 15 jours, durant toute la croissance.

Le truc en plus : si le purin d’ortie est le plus célèbre, il existe d’autres préparations faciles à base de prèles, fougères, consoudes… Au choix selon vos besoins.

Le savon noir :

Le savon noir est considéré comme un remède écologique pour lutter contre les pucerons, mais également contre les cochenilles ou les aoûtats. Voici une recette simple et efficace.

La recette du chef et l’utilisation :

  • Dissoudre 150 à 300 g de savon noir dans 10 litres d’eau.
  • Pulvériser sur vos plants
  • Renouveler l’opération si nécessaire quelques jours plus tard.

Veillez à respecter les doses pour ne pas nuire à vos plantes.

Le bicarbonate de soude

Le bicarbonate de soude est bien connu pour son utilité dans la maison. Il faut savoir qu’il est aussi très utile dans le jardin : fongicide, herbicide, insecticide et peut même être utilisé (par dilution) contre le mildiou ou l’oïdium.

La recette et l’utilisation du bicarbonate de soude en traitement préventif contre le mildiou ou l’oïdium. (Source : un-jardin-bio.com)

  • Verser 1 cuillère à café de bicarbonate de soude dans 1 litre d’eau.
  • Ajoutez 1 cuillère à café de savon noir.
  • Pulvériser le mélange sur la plante entière (dès la plantation).
  • Répéter l’opération une fois par semaine durant deux mois et après chaque pluie.

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